Philippe Langenieux-Villard se lance dans la bataille cantonale

Publié le par J'informe

 
-         Pourquoi vous déclarez-vous candidat aux élections cantonales si tôt ?
 
-         PLV : Si j’étais un stratège, je me tairais en effet. Car se déclarer tôt c’est, fatalement, devenir une cible. Et partir en campagne 18 mois avant l’échéance, c’est prendre le risque d’être attaqué pendant 18 mois ! Mais puisque je me suis fixé des objectifs, pourquoi jouer à cache cache avec les habitants ?  Pourquoi ne pas prendre le temps qu’il faut pour débattre et construire un projet fort avec eux ? J’ajoute qu’en étant candidat maintenant, j’échappe à toute investiture politique. J’offre la liberté à notre canton, de bâtir un projet qui n’appartiendra à aucune étiquette politique.
 
-         Vous ne serez donc pas investi par l’UMP ou par l’UDF ?
 
-         PLV : Non ! Ma décision est personnelle, mon projet est cantonal, mon parti est celui de ce canton. Elu, je rejoindrai le groupe qui s’engagera clairement à réaliser dans le mandat, chacune des propositions que nous aurons élaborées sur place. J’ai la certitude que la société bouge plus vite que la politique. Ma démarche est, vous avez raison, en rupture avec les usages. Mon objectif est de redonner ici de l’espoir, à la fois pour nos familles, mais aussi, dans une forme nouvelle d’engagement public, qui place le citoyen au coeur de la décision, et non plus en arbitre des alcôves d’apparatchiks.
 
-         Votre handicap, c’est d’être le Maire du chef lieu de canton.
 
-         PLV : Le croyez-vous vraiment ? N’est-ce pas non plus un atout, que de pouvoir être jugé aussi sur ce que l’on a fait concrètement, pour les habitants dans une commune ? Après tout, c’est une preuve comme une autre de capacité de travail en équipe. Et ce canton a besoin d’une équipe. Il est trop petit pour se diviser encore en chapelles, en jalousies, en critiques, en arrières pensées. Je me sens très concerné par l’avenir d’Ugimag, par les problèmes d’environnement, de pouvoir d’achat des familles, de sécurité ou de santé. Voilà des sujets qui n’ont guère de frontières !
 
 
-         Depuis 20 ans, vous n’avez jamais attaqué Gérard ARNAUD, notre Conseiller Général. Pourquoi vous opposer à lui aujourd’hui ?
 
-         PLV : Comme on le dit en sport, j’aborde cette compétition « dans mon couloir », sans chercher à critiquer quiconque, mais soucieux de proposer mieux que les autres. Je ne suis pas sûr que Gérard ARNAUD, après 26 ans de mandat, sollicitera 6 années de confiance supplémentaire. La longévité n’est pas un but en soi. Ce qui compte, c’est l’enthousiasme, et j’en ai.
Ne comptez en tous cas pas sur moi pour mener campagne sur l’isolement politique croissant de Gérard ARNAUD au Conseil Général, qui handicape de plus en plus lourdement la réalisation de nos projets. Ce problème résulte des vieux systèmes d’accords et de désaccords entre partis. Ce que je recherche, c’est un accord avec les habitants, c’est donc, vous le voyez, une autre démarche. J’ajoute enfin que Gérard ARNAUD est un honnête homme, consciencieux et qui ne mérite pas de jugements désobligeants.
 
-         Quand dévoilerez-vous votre projet ?
 
-         PLV : Lorsqu’il aura été débattu avec toutes les forces vives de toutes les communes du canton. Cela prendra du temps, car une démarche honnête et sérieuse suppose beaucoup de rencontres, d’échanges. Soyez simplement certain que je n’attendrai pas le dernier moment pour proposer des méthodes nouvelles et des réalisations indispensables au bien être des 8 000 habitants du Pays d’Allevard.
 
 
 
 

Publié dans Les nouvelles

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